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Et Les Ganses

Depuis 1998. Passion. Création, initiation, développement d'une nouvelle forme de vêtements et d'accessoires de mode issus des différents pays Méditerranéens. L'atelier "Et Les Ganses" est basé dans les bouches du Rhône sur Sénas et Lamanon . Contact: sylviegautier@laposte.net

Le métier créateur de vetement

Publié le 12 Mai 2014 par Sylvie Gautier

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Savoir mettre le tissu droit fil

Publié le 12 Mai 2014 par Sylvie Gautier

La première chose à faire pour réaliser un travail de couture de qualité est la préparation du tissu avant la coupe.

Définitions :
Tissu : Surface obtenue par l'assemblage régulier de fils ou de fibres, disposées en deux séries croisées à angle droit. Par extension le mot "tissu peut désigner l'intissé (ce qui est paradoxal) ou des matières tricotées : jersey
Un tissu tissé est composé de fils de chaîne (longueur du tissu) et de fils de trameperpendiculaires (largeur)
Le jersey n'a ni fil de trame, ni fil de chaîne. Les bords finis sont les lisières.
Les tissus peuvent être de différentes matières :
-Naturelles : coton, lin, soie, laine ....
-Synthétiques : polyester, élasthane, polyamide .....
-Mixte : lin et polyester par exemple.
La nature du tissage donne des tissus différents . Il existe trois façons de faire de base appelées "armures". La première donne les tissus suivants: toile, drap, organza, mousseline, taffetas, crêpe..... ,la seconde donne les sergés (ligne en biais), la troisième donne les satins (caractérisés par la brillance du tissu).
Tous ces tissus (et je n'ai pas tout cité), actuellement, peuvent être dans des matières différentes : organza de soie, organza synthétique par exemple.
Pour ceux qui aiment l'histoire et la technique, voici un site intéressant :http://metiers.free.fr/dcanuts/canutsl.html

Lisière : bord tissé de la pièce de tissu.
Trame : Bord coupé perpendiculaire à la lisière.
Droit fil toutes les fils parallèles à la lisière : les fils de chaîne.
Eh! oui! la couture a à voir avec la géométrie

Prévoir le rétrécissement :
Il est nécessaire d'avoir lavé tout tissu susceptible de rétrécir (coton, lin...), afin de ne pas avoir de mauvaises surprises après le premier lavage du vêtement.
Attention !: Si on fait sécher la pièce de tissu sur un fil, ne pas trop tendre le tissu, sa lisière ne serait plus droite, il serait alors impossible de trouver le droit fil.
Attention ! : ne pas déformer le tissu au repassage .
Il est évidemment inutile de laver les tissus qui ne rétrécissent pas.
Pour le lainage, il est nécessaire d'avoir repassé à la vapeur, à température moyenne, le tissu protégé par une linge afin de le faire rétrécir légèrement et uniformément en prévision du repassage des coutures lors de la réalisation et cela afin d'éviter que les coutures ne gondolent.
On a aussi quelquefois ce genre de mauvaise surprise avec certains synthétiques : impossible de savoir à l'avance comment, ils vont se comporter; quelquefois la même qualité de tissu ne réagit pas de la même manière en fonction de la couleur.

Envers / Endroit :
Pour les tissus du type de la toile (première armure), il n'y a pas d'endroit ni d'envers (sauf pour les toiles imprimées et là l'envers et l'endroit sont reconnaissables).

Un truc quand il est difficile de différencier l'endroit de l'envers est de regarder la lisière. Les lisières sont pratiquement toujours marquées par des petits trous. A l'envers, le bord des trous est lisse, à l'endroit le bord des trous est légèrement en relief.

Droit fil :
Son importan
ce est majeure pour l'aspect final du vêtement:
Un vêtement coupé dans le droit fil, tombe droit, le tissu ne se déforme pas.
Un vêtement coupé dans le biais, ondule, il se déforme. On dit qu'il est en forme. Ca peut être l'effet recherché.

L'objectif à atteindre:
Plier le tissu en deux, l'endroit à l'intérieur sachant que le pli doit suivre un fil parallèle à la lisière, un fil de chaîne.

Les difficultés de la tâche.
- La trame du tissu est rarement coupée exactement perpendiculairement au droit fil (sauf quand le tissu a été déchiré), souvent il est marqué de coups de ciseaux.
- Certains tissus sont plus faciles à travailler que d'autres
Les plus faciles : lin, coton, soie sauvage, lainage......
Les plus difficiles : satin, jersey, mousseline, organza synthétique.....
- - Le tissu peut être déformé au départ : mauvais enroulage à l'usine, tissu très extensible......, et il va falloir faire avec.

Le matériel facilitateur :
- Une nappe ou pièce de tissu en coton à carreaux tissés (pas imprimés) de 5cm de côté : ça c'est mon truc magique . On visualise ainsi un droit fil tout les 5cm et on a une multitude d'angles droits.
- Une équerre avec deux angles de 45°
- Une grosse aiguille
- Des épingles
- Une règle plate de 60cm

La procédure :
A) Recouper la trame
Dans la plupart des tissus, il est possible de retirer un fil de trame (perpendiculaire à la lisière). C'est la manière la plus sûre d'obtenir un droit fil parfait. Pour cela, avec la grosse aiguille, on soulève un fil, on le tire pour le retirer d'un bout à l'autre de la trame. On peut alors recouper droit la trame en suivant la marque laissée dans le tissu. C'est long mais c'est super efficace.
Cette technique de retrait de fil de trame est la base de travail pour réaliser des jours en broderie traditionnelle, c'est dire que c'est ancestral comme technique.
Ca ne fonctionne absolument pas sur les tissus en jersey, où il est impossible de tirer un fil, puisque le jersey n'est pas tissé mai tricoté.
Quand il est impossible de couper correctement la trame, on laisse le tissu en état. Il manquera un élément pour contrôler que l'objectif est bien atteint.

B) Poser le tissu sur la table de coupe et s'assurer que le pli est droit fil.
* Cas où la trame est droite
- Poser le tissu déplié sur la nappe , envers contre la nappe, l'angle du tissu posé dans l'angle droit d'un carreau, la lisière suivant la ligne de carreaux. Epingler si le tissu est très mouvant (style mousseline ....)
- Ramener la seconde lisière exactement sur la première en s'assurant que la trame se superpose quand elle est coupée droite. (on verra après le cas où on n'a pas pu rectifier la trame). En principe le tissu se pose bien à plat. Vérifier que le pli est parallèle à une ligne de carreaux. Objectif atteint
* Cas où le tissu est déformé au départ . Malgré ce travail de fourmi, il arrive que le tissu torde, ne se mette bien à plat : c'est qu'il a été mal enroulé et s'est déformé. Dans ce cas, je sacrifie la superposition de la trame et je laisse le tissu se placer. Si on contrarie trop son mouvement, le vêtement vrillera. Objectif semi atteint mais on ne peut pas faire mieux.
- Cas où on n'a pas pu rectifier la trame (jersey, éponge....) : Amener la seconde lisière sur la première, vérifier que le tissu pose bien à plat et que le pli est parallèle à une ligne de carreaux. Objectif atteint
Vous pouvez utiliser les carreaux de la nappe comme repères pour couper droit la trame.

C) Poser les pièces du patron
Sur chaque pièce de patron, on trouve une indication de droit fil. Chaque pièce doit être placée dans le droit fil.
- Soit le droit fil correspond à la pliure milieu dos ou milieu devant : Il suffit alors de poser le patron contre la pliure.
- Soit une grande flèche indique le droit fil: Il s'agit alors le placer cette flèche exactement parallèle à la pliure ou à la lisière.
Pour cela, on place la pièce de patron approximativement parallèle à l'oeil.
On s'assure de la justesse de la position en mesurant la distance entre le pli la flècle à plusieurs endroit.
On peut fixer le patron lors de la première mesure en piquant simplement une aiguille dans le tissu.
Pour être pointilleux, on peut placer l'équerre sur le pli, glisser la règle contre l'équerre pour être vraiment sûr de l'équidistance entre le pli et la flèche de droit fil. On épingle la pièce de patron à plusieurs endroits quand on sûr qu'elle est dans le droit fil.

Il faut maintenant apprendre à couper.

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Publié le 11 Mai 2014 par Sylvie Gautier dans Création, robes de mariées

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Créateur: Créatrice de mode

Publié le 8 Mai 2014 par Sylvie Gautier

Crée de nouvelles formes de produits (matières, procédés, systèmes, formes, impressions) destinés à être fabriqués en série et parfois à l'unité. Conçoit ces produits en s'appuyant sur une analyse pluridisciplinaire (technologique, sociologique, esthétique et économique) et en tenant compte des contraintes techniques de fabrication. Peut être chargé de tout ou partie de la conception, ou participer au suivi de la fabrication du produit et de la diffusion.

L'emploi/métier s'exerce généralement à domicile ou chez l'employeur, dans une entreprise de prêt-à-porter, un bureau de style, une agence de stylique (design), un bureau d'études, une entreprise industrielle...
Les déplacements sont fréquents sur les lieux de fabrication des produits. Les horaires de travail sont souvent irréguliers et rythmés par les délais de la commande ou des manifestations commerciales (défilés, salons...). L'activité implique une collaboration avec les clients et les spécialistes d'autres secteurs (ergonomes, sociologues, informaticiens, modélistes, spécialistes de la mercatique, ingénieurs...). L'utilisation de techniques informatiques telles que le dessin assisté par ordinateur (DAO), et le projet assisté par ordinateur (PAO) se développe.

Il n'existe pas de conditions strictement définies pour accéder à cet emploi/métier.
Celui-ci est accessible à partir de formations de niveau III (BTS stylisme de mode, BTS d'esthétique industrielle, ou, le plus souvent, diplôme d'une école spécialisée : école de stylisme-modélisme, Ecole nationale supérieure de création industrielle.
Plusieurs écoles d'art ont un département spécialisé "stylisme" ou "design" (stylique). Enfin, l'accès au métier de la stylique peut s'effectuer à partir d'une école d'ingénieurs spécialisée dans la stylique (design). Dans la plupart des cas, l'école ne suffit pas à obtenir directement un poste à responsabilité, une période intermédiaire d'assistanat est généralement nécessaire.

Appellations principales :

Appellations spécifiques :

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Modéliste

Publié le 8 Mai 2014 par Sylvie Gautier

À partir du croquis réalisé par le styliste, le modéliste (à ne pas confondre avec le modiste qui crée des chapeaux) élabore un patron et construit le prototype du vêtement. Il travaille sa toile directement sur un buste d’atelier pour trouver le volume et l’aplomb désirés.


La patience est l’une de ses principales qualités – avec le bon maniement des aiguilles – car le styliste peut exiger plusieurs retouches, jusqu’à ce que le modèle “tombe” exactement comme il l’avait imaginé. Dans la haute couture et chez les créateurs de mode, la fonction du modéliste est beaucoup plus créative que dans le prêt-à-porter.

Un modéliste (dont le métier est le modélisme) est chargé de créer le patronage d'un vêtement (les formes des différentes pièces du vêtement) de façon à matérialiser un croquis de style ou un dessin technique, généralement fait par le styliste.  On parle aussi de patronier mais en France le terme patronier est plutôt orienté vers l'industrialisation, tandis que le modéliste est plutôt orienté vers le prototypage.  Plusieurs techniques permettent de passer du dessin à la mise en volume :  Le moulage qui consiste en une mise en volume de la toile sur mannequin, c'est la technique des couturières ; Le tracé plat qui consiste à confronter des données théoriques sur le corps humain et la connaissance des mensurations standards ; La méthode de transformation qui consiste à utiliser et transformer un patronage pré-existant et proche dans ses formes et volumes.

Un modéliste (dont le métier est le modélisme) est chargé de créer le patronage d'un vêtement (les formes des différentes pièces du vêtement) de façon à matérialiser un croquis de style ou un dessin technique, généralement fait par le styliste. On parle aussi de patronier mais en France le terme patronier est plutôt orienté vers l'industrialisation, tandis que le modéliste est plutôt orienté vers le prototypage. Plusieurs techniques permettent de passer du dessin à la mise en volume : Le moulage qui consiste en une mise en volume de la toile sur mannequin, c'est la technique des couturières ; Le tracé plat qui consiste à confronter des données théoriques sur le corps humain et la connaissance des mensurations standards ; La méthode de transformation qui consiste à utiliser et transformer un patronage pré-existant et proche dans ses formes et volumes.

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Publié le 8 Mai 2014 par Sylvie Gautier

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Publié le 8 Mai 2014 par Sylvie Gautier

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Mandala de vie (peinture aquarelle 60x70)

Publié le 1 Mai 2014 par Sylvie Gautier dans Croquis

Mandala de vie "Libéré du chaos, l'énergie créatrice se centre dans le mandala"

Mandala de vie "Libéré du chaos, l'énergie créatrice se centre dans le mandala"

Ma rencontre avec le mandala s’est faite dans le chaos. Je tournais en rond dans ma création et le mouvement naturel qui m’est venu était circulaire, comme si je voulais centrer, voire canaliser l’énergie créatrice de mon chaos qui fusait dans tous les sens.
Une vision cosmique m’est apparue, sombre et effrayante. J’étais face à mon chaos et cela me donnait le vertige. Je venais de comprendre que le chaos était la porte de la créativité. Que dans presque toutes mes créations antérieures, le premier jet, spontané, procédait d’un élan chaotique et qu’il m’était arrivé de me perdre dans ce chaos.

Le mandala, symbole universel, signifie cercle ou centre sacré.
C’est une création plus ou moins symétrique élaborée autour d’un point central.
Le mandala peut être de forme simple ou complexe. Il peut être enrichi de formes géométriques diverses mais aussi de symboles, de figures, de graphismes etc.
Chaque mandala se doit en tout cas de représenter une idée de convergence et d’équilibre par rapport à un centre réel ou
fictif.

L’origine des mandalas reste indéterminée. La création d’un univers, c’est-à-dire le big bang, ne serait-il pas lui-même le point de départ d’un immense mandala cosmique ?

Le zodiaque et notre système solaire, lui aussi, pourrait être comparé à un grand mandala dont le soleil occupe le point central. Les formes concentriques des fleurs ainsi que les formes particulières des cristaux de neige en sont deux autres exemples.
Chaque atome de matière vivante avec ses nombreuses particules tourbillonnantes autour d’un noyau central en sont également une représentati
on.

On trouve des mandalas dans toutes les cultures, dans toutes les civilisations et à toutes les époques. De très anciens lieux de culte, comme "Stonehenge" qui remonte au néolithique, ont été disposés selon les principes éternels du mandala. En occident, les vitraux de certaines églises et ceux des grandes cathédrales ont été conçus selon le principe géométrique des mandalas. Ces magnifiques rosaces lumineuses en sont, pour nous occidentaux, le plus merveilleux exemple. En orient ses formes sont plus innombrables encore mais c’est surtout le bouddhisme tibétain qui en a perpétué la tradition jusqu’à nos jours.

L’objectif principal des mandalas est certainement de nous amener à la réflexion, à la méditation et à la quête de notre centre divin mais il peut être utilisé aussi à d’autres fins, y compris des fins thérapeutiques, à l’instar de la chromothérapie ou de la musicothérapie...

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